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Les belles vies

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Auteur: Benoît Minville
Éditeur: Sarbacane
Collection: Exprim’
272 pages
15,50 euros
roman dès 13 ans
2016

La quatrième de couverture:

Vasco et Djib sont inséparables depuis leur naissance. Turbulents, pas vraiment délinquants, ils cumulent les bêtises plus ou moins graves, les rires et les bleus. Vasco est en CFA BTP, Djib passe en première S.

Leur dernière rixe est pourtant celle de trop… Afin de leur mettre du plomb dans la tête, leurs parents décident d’employer les grands moyens : ils envoient les deux ados dans la Nièvre, le temps d’un été chez un ami du père de Vasco, entrepreneur local qui propose ses services comme famille d’accueil pour la DDASS. C’est dans cette campagne éloignée de tout, France profonde dont on parle peu, qu’ils vont rencontrer et se confronter à une autre forme de jeunesse : celle des enfants élevés par celle que tous surnomment « Tata », une femme qui accueille des enfants placés et donne sa vie aux autres.

Mon avis:

Nouvelle lecture Sarbacane et première lecture commune pour moi avec ma copine, la chatoyante Victoria du blog Un point c’est tout. J’étais ravie de faire cette lecture avec elle, à ce moment parce que j’aime son blog, j’aime la personne qui le tient et que je savais que ça risquait d’être une très bonne lecture.

Les belles vies est un coup de cœur!

Benoît Minville nous fait découvrir Vasco et Djib, deux ados de banlieue un peu paumés et au tournant de leur vie. C’est le moment où ils vont construire les hommes qu’ils souhaitent être, celui de l’interrogation sur l’avenir mais une bêtise va pousser leurs parents à les envoyer à la campagne pour l’été. Chez « Tata et Tonton », un couple famille d’accueil qui héberge des enfants de la DDASS, Vasco et Djib vont rencontrer des enfants bien plus paumés et vivre un superbe été.

L’auteur tape dans le vrai en construisant des personnages crédibles. Le langage n’essaye pas de faire jeune, il est juste naturel et tous les protagonistes ne sont pas des caricatures. Chaque évènement vécu par ces jeunes pourrait à la fois être positif comme négatif, tout dépend de comment il est perçu. Rien n’est manichéen et je me suis rappelé ma propre adolescence, ce qui ne m’a pas forcément mis dans un état joyeux à certains moments mais là est toute la force de l’écriture. Mes doutes face aux clichés potentiels se sont peu à peu effacés pour laisser juste l’envie de savourer cet été chez Tata et Tonton avec ces âmes pleines d’espoir, en recherche de vie et d’amour.

Les belles vies sur:  BabelioLivraddictGoodreads

10 réflexions au sujet de « Les belles vies »

    1. Je te le conseille fortement, je me reconnais beaucoup plus dans cette forme d’adolescence, où les émotions sont très vives et où la joie se mêle à la fois à la mélancolie et à l’appréhension; que dans certaines publications où tout est sans nuance. Bref c’était un joli coup de cœur.

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  1. « chatoyante » , carrément ? 😉 Je n’ai toujours pas rédigé ma chronique, tout simplement parce que j’y arrive pas… Sans que ce soit un coup de cœur, ce fut quand même une très belle lecture, et je ne sais pas comment rendre hommage correctement au roman ! A suivre donc…

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    1. C’est toujours plus dur quand on a aimé un roman. En plus dans celui ci il y a certaines émotions que je n’arrive pas à décrire.. qui sont extrêmement familières et pas forcément agréables, enfin qui ne l’étaient pas à l’époque mais qui m’évoque à présent de jolis souvenirs.. c’est très particulier.

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    1. En général je trouve que les romans Exprim chez Sarbacane tape toujours dans le mille… il y a assez de clichés pour que ça ressemble à la réalité mais sans tomber dans le trop qui fait que ce serait des romans sans nuances voir presque parodiques. Je ne sais pas si tu me suis! ^^

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